Dina Punke et Gambit

Dimanche 15 juin 7 15 /06 /Juin 21:59

Dina Punke et Gambit

Gambit- sacrifice intéressé et volontaire d'un pion dans la phase initiale d'une partie d'échec.
Soit dans le but d'en retirer un avantage de position ou d'attaque.
Soit pour s'emparer de l'initiative des opérations.

Dina Punke- Tel est mon nom signifiant d'abord l'essentiel.

I'll be allright...

Je sais bien que beaucoup de choses ont changé ces derniers temps sur la Terre, que comme nous elle tourne à revers.
Mais quand on dit l'"Amour", il y a toujours quelqu'un pour trouver que ça vaut le détour.
Peut-être s'arrêteront-ils ici, qui sait ?
De petits humains face à leur destin, prêts à tout pour mettre un peu de soleil dans les abats jours, il y en a plein.
Moi, Dina Punke, je suis de ceux et celles là.

Tous les rêves du monde, je te les ai rêvé ou raconté. Ils seront petit à petit consignés sous la rubrique "Souviens toi...".
Tous ces mots, Firefly de verre sur ton coeur océan, sont depuis trop longtemps échoués, quelque part par là, dans des jardins abandonnés.
On n'a pas le droit de les laisser mourir. Comme on n'a pas le droit de tuer le rêve, la sensualité, les émotions et l'amour.
Mais ce n'était pas encore assez...
Tout les espoirs du monde, je te les ai donné pour qu'aprés la fin de tous les mondes, je sois encore à t'aimer.
Mais ce n'était pas encore assez....
Tous les noms du monde, je te les ai donné et le seul mot d'amour jamais imaginé, je te l'ai inventé.
Ici tu seras Gambit mais je pourrais tout aussi bien te nommer ekundanpi, adnepukin ou penduikan que cela n'aurait aucune importance. Tu es l'admirable nécessité de toute façon...
Mais ce n'était pas encore assez....

Sans que cela ne bouleverse vraiment le chaos mondial qui se débrouille déjà bien tout seul -malgré nous- je t'ai souvent dit qu'il serait dommage que je manque à ta légende urbaine.
Qu'une fois le calme revenu, il faudrait en reparler.
Qu'il faudrait que cette histoire hors cadre reste consignée quelque part, que je l'écrive pour qu'elle ne soit pas vaine ni laissée au vent de l'oubli.
Tu m'as demandé de te raconter ce qu'Ava Gardner pouvait entendre par là, je viens te le dire et à qui passera pour lire.
Raconter les vertiges et les dangers où l'amour de toi m'a expédiée mais aussi les détentes et l'embrasement du corps quand celles de l'âme ne suffisaient plus.
Te rappeler où je t'emmenais quand tu étais disposé à me suivre, quand tu étais prêt et où tu me laissais.

Imagine si un jour, plus tard, beaucoup plus tard, quelqu'un tombait sur ces mots épinglés, sur tous ces mots et ces idées qui nous relient.
Sur de vieux papiers ou consignés sur un vieux disque de sauvegarde ou bien même archivés sur un cristal gros comme une tête d'épingle, au fin fond d'un rayon traitant des moeurs de notre temps.
Comme aujourd'hui bien souvent on se penche sur les amours du temps jadis, courtois ou romantiques, libertins ou contrariés, histoire de savoir comment avant on s'aimait.
On a vu plus incroyable... ce serait bien qu'ils puissent imaginer à travers Dina Punke, qu'à l'aube du troisième millénaire, on savait encore aimer, même pour rien, même trop, même mal comme disait Brel mais aimer.
Et si, par une extraordinaire prescience- tel un historien intuitif -il sache les raccrocher aux tiens, remontant le fil du tout début de l'histoire.
Il saurait peut-être trouver des réponses que nous ne connaîtrons jamais.

Les lèvres depuis longtemps tues se remettraient à vivre, ça rendrait peut-être enfin justice à ce gambit, au goût de ma peine et à toi d'être devenu sans le vouloir le héros de cette histoire.
Retrospectives et prospectives nous transformant en couple légendaire aprés les amants de Vérone, St Thomas d'Aquin et Thérèse d'Avila ou même Corinne et Oswald ? il y en a toute une tribu...

Qui sait ?! ton beau regard ne connait pas toutes les nuances de l'arc-en-ciel, ne peut tout voir, ni tout savoir.
Laissons les autres lecteurs en décider.
Moi, je veux juste raconter, j'ai tout mon temps, je n'ai pas d'avenir...
Au bout de ma quête, je changerai de planète.
Oubliées mes défaites pour toi mon amour.
Place au récit.

I'll be allright...

"Cette histoire est inspirée de faits réels et en respecte l'authenticité. Les noms, certains lieux et certaines situations ont été remaniés dans l'unique but de préserver la vie privée des personnages" est une bonne formule.
La vérité est ailleurs.

Play me- Dino Muradian